7e arrondissement

On avait démarré en trombe, avec Johnny aux commandes. Je devais lui indiquer le chemin à prendre, car il ne connaissait pas tout à fait Paris. Après vingt minutes de routes et un paysage dévasté et rempli de zombies, nous arrivâmes dans la grande Avenue de Suffren. Par précaution, nous nous étions arrêtés à une rue du Champ de Mars, qui devait littéralement grouiller de zombies. Nous étions donc au croisement de l'avenue et de la rue Champfleury. L'endroit grouillait de ces bouffeurs de cervelle. Il y avait des tas d’échafaudages, qui donnaient directement sur les toits.

L'expérience militaire de Johnny nous avait été très utile par la suite. Il savait qu'avant toute chose il fallait reconnaître le terrain. C'était primordial. C'est pourquoi nous étions resté cachés, afin d'atteindre l'un de ces échafaudages. Tout se passa très bien, et nous arrivâmes finalement sur le toit d'un des immeubles qui faisaient face au Champ de Mars. La vue, bien qu'exceptionnelle, faisait peur. Des milliers, voir plus, de sacs à viande traînaient dans le coin. Nous avions décidé d'avancer sur le toit, à plat ventre, pour éviter de nous faire repérer.


Lancer de dés :

<6 (inclus) = rien ne se passe / >6 = cadavre d'un sniper français, et son FR-F2 plein plus deux chargeurs.

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'Dé de la chance' : 5, 6

Je vis le cadavre d'un sniper dont il manquit la moitié du corps. L'odeur était épovantable et Paul faillit vomir.Je fouillais le cadavre(pas sans haut-le-coeur) et ramassais le sniper. Je trouvais une vingtaine de cartouches de 7.62 OTAN et le fusil en avait 3 de chargées. Je m'écartais du corps et posais le sniper sur son bipied.

Le Champ de Mars ressemblait a un cimetière ou le fossoyeur n'aurait pas fait son boulot. Les cadavres en décomposition sentaient la mort. Je vis un camp avancé envahi par les zombies. Le camp semblait ne pas avoir été touché par d'autres survivants.

Nous déscendions et remontions dans le VBL. Je démmarais sur les chapeux de roues et Adam tirait a la mitrailleuse. cétait un carnage. Paul et moi déscendions du VBL pendant qu'Adam nous couvrait. Je sautais par dessus les barbelés et tirais sur tout ce qui bouge. Beacoup de soldats étainet morts et leurs armes étaient répandues sur le sol, mélangées a leur sang et leur chair. Je trouvais 4 masques à gaz neufs. J'en tendis un a Paul et j'en mis un sur mon visage. L'atmosphère devint tout a coup plus supportable. Après avoir éliminé les zombies du camp, la récolte était plus que bonne: nous avions trouvé 13 FAMAS, 2 fusils a pompe, une FN Minimi et une Browning M2. Nous avions aussi trouvé 530 balles dde 5.56, 200 balles de 12.gauge et une centaine de cartouches de 50. BMG. Le VBLétait plein a ras-bord, mlais nous managions à retourner au bastion avec tout ça.

On était tombés sur une véritable mine d'or. Des munitions à ne plus savoir quoi en faire, plusieurs FAMAS et le top du top, une mitrailleurs lourde qu'on pourrait fixer sur l'enceinte. Je n'avais véritablement rien foutu durant l'expédition. Si ce n'est porté des caisses et récupérer un ou deux FAMAS. Je n'en menais pas large sous cette pression...

Nous étions retourné au VBL très rapidement. Adam tirait sur tout ce qui bougeait, sans chercher à faire de distinction. Le Champ de Mars n'avait jamais aussi bien porté son nom... Des cadavres gisaient partout, l'herbe était devenue noire de cendres et des tas de cratères ponctuaient le paysage. De plus j'apercevais de temps à autre des scènes horribles, des carnages sans nom. Des corps démembrés, les tripes à l'air, hommes, femmes, enfants ou vieillards. Tout y était passé. Le plus affreux restait que certains de ces corps étaient criblés de balles, ou brûlés. Parfois les deux en même temps. L'armée avait du paniquer et tuer tous ceux qui ne portaient pas d'uniforme. Des mesures drastiques.

Cela faisait seulement un mois et Paris ressemblait déjà à tout ce qu'on avait pu voir dans les films ou les jeux. Un endroit dévasté et puant la mort, infesté de pourriture. Quel gâchis... Je restai dans mes sombres pensées tout le long du retour. Johnny et Adam ne semblaient pas aussi atteints que moi, peut-être que l'euphorie du moment les avait grisés, je n'en savais rien. Finalement on était rentrés au Bastion sains et saufs, sans la moindre égratignure. Une première, si je me souviens bien.