Le Bastion

Il y avait dix motards dont trois femmes, tous équipés d'au moins un couteau ou un canif. Certains avaient des battes de baseball, des batons et autres armes de fortune. Seules deux personnes complétaient leur attirail avec des armes à feu: l'un avait un revolver, l'autre un FAMAS. Malgré le peu d'armes cracheuses de feu, cela faisait du bien d'avoir une aide supplémentaire.
J'avancais vers le motard de tête en souriant et lui serrait la main comme à un ami. On riait, content de se retrouver vivants et en bonne santé.

-Bob !!! Content de te revoir, mon salaud !!! Comment tu vas ?
-Bof, aussi bien que toi, on dirait !!! T'as pris un sacré coup de vieux !!! Bon, pourquoi nous as-tu appelé ?

Je le regardais fixement en espérant qu'il ne me prendrait pas pour un fou et lui dit avec une assurance que je n'étais pas certain d'éprouver en ce moment même:

-On compte construire ici un Bastion de la dernière chance, si tu vois ce que je veux dire. Pour reconstruire l'humanité. On voudrait de l'aide pour nous défendre. J'espérais que tu puisses nous aider.

Bob me regarda étrangement puis éclata d'un rire sonore.

-Il faudra plus de femmes pour la rebâtir, ton humanité !!! Eh bien, je suis d'accord !!! Et vous, les gars ?-On entend derrière des grognements d'appréciation- Tu les as entendu ? C'est bon. Alors, que veux-tu que nous fassions ?
-Faudrait que tu nettoyes quelques maisons à l'embouchure de la rue pour que vous puissiez servir de ligne de barrage. Et en cas de problèmes avec les maisons non-nettoyées de la rue, on pourra les attaquer de deux fronts. Si vous avez compris, allez-y !!!

Tous opinèrent et allèrent s'occuper des baraques en bout de rue. Je regardais une des femmes s'éloigner en balancant les hanches.

*Après 10 ans, elle est toujours aussi belle...*

Je me reprenais et revenais auprès de mes amis survivants.

Malgré mon appréhension, j'étais content de voir quelques nouveaux visages. Enfin, des visages souriants, pas des types qui essayaient de me descendre.

"Bon, tes potes sont arrivés. Maintenant on peut discuter des corps... Faut absolument qu'on se débarrasse de ces pourritures, ça va nous causer que des problèmes à la longue. J'ai l'impression que James ronfle toujours, donc quoi qu'on fasse, ce sera sans lui..."

Adam m'écoutait.

"Ok... Je voulais jeter les corps dans la Seine, mais ça va prendre une éternité avec la 206... T'aurais pas une idée ?"

Luka venait d'arriver et avait entendu la conversation.

"J'ai vu des camions dans le coin, on pourrait s'en servir !"

L'idée du dandy n'était pas conne. Elle me fit penser à autre chose.

*Mais putain bien sûr, des camions bennes !*

"Super idée Luka ! Vous savez où on peut trouver des camions benne ? On pourrait broyer tout ce ramassis de viande morte !"

Je réfléchissais et proposais un truc qui me semblait assez facile à faire:

-Si tu veux, on part en repérage à moto et on ira chercher les camions-bennes après. J'ai juste à réquisitionner un de mes gars et ce sera bon. On ira plus vite.

Paul et Luka acquiescèrent et je montais sur mon chopper. Le parisien me rejoignit et je démarrais jusqu'à une des baraques en train d'être nettoyée. Je ralentissais et stoppais la moto. On entendait des cris, des bruits de chair tranchée, des coups de feu. Je dus crier pour couvrir le vacarme que la reprise de cette maison causait.

-FOXY !!! VIENS LÀ !!! JE DOIS TE PARLER !!!

Très peu de temps après, une rousse flamboyante sortit de la maison et vint vers nous en faisant la moue. Ses courbes étaient joliment dessinées et ressortaient grâce au gilet un peu serré. Elle s'arrêta à côté de la moto et me fit un signe de tête pour que je commence à lui parler.

-Faut que tu nous accompagnes. On doit trouver des camions-bennes pour broyer les cadavres et éviter une nouvelle infection. Car cette rue est un vrai charnier !!! Partante ?
-Bof, si tu veux. Je préfèrerais me battre mais si c'est pour l'intérêt public, allons-y, chéri.

Elle enfourcha sa moto et Luka nous rejoignit. Il voulait venir. Je lui dis donc de monter avec Foxy. Et nous étions partis !!!

.

James regardait d'un mauveil oeil les motards qui hurlaient dans la rue. Le boucan allait ameuté une armée de zombies si ils continuaient...
Il soupira et descendit à leur rencontre. Il alla directement vers le plus grand de tous.

-Je suis James Foster...L'gars du message radio...

L'autre acquiesca en silence et James hocha à son tour la tête. Pas besoin de mot pour comprendre la haine qui liait les deux hommes...La haine envers les zombies.

James commença à prendre des briques sur un chantier non loin qu'il posa près de sa maison. Il chercha des sacs de ciment et réussit aussi à ramener la machine allant de pair. Une fois ceci fait, il posa une sorte de transat à l'ombre juste derrière le grillage et sirota tranquilement une bière.

Alors que je m'apprêtais à gagner la cave à vider, James me stoppa en me disant:

-Laisse, ca ira. Je peux le faire tout seul. Va trouver autre chose à faire et bute le plus de Fuckin'Zombies !!!
-Tu es sûr ?
-Plus que sûr. Maintenant, vire toi de mon chemin !!!

Je laissais passer l'ancien et sortais à mon tour mais vers les Bandidos histoire de voir s'ils avaient besoin d'aide. Foxy, Bob et les autres semblaient faire du bon boulot. Je m'approchais d'une baraque en cours de nettoyage et je vis un sac à viande se jeter sur une des filles. Je dégainais mon revolver, remettais une balle et tirais. La créature roula sur le côté, un trou dans le flanc. Le biker se releva et défonca le crâne du monstre à coup de batte avant de me remercier. Je marchais un peu, sortant de la rue et m'arrêtant devant une des maisons. Elle était banale, mais était faite de briques, et non de béton. C'était original. Je voyais des ombres bouger à l'intérieur.

*Merde, faut que je recharge !!!*

J'ouvrais le barillet et remit six bastos. Je rentrais à nouveau dans la rue Ulysse Benne et allais dans ma maison. Je fouillais davantage et trouvais un coffre caché. Je sortais mon revolver et tirais sur le cadenas. Il se cassa et tomba. J'ouvris le couvercle et trouvais un cache-poussière résistant,...

1-4= Grenades flash; 5-10= Munitions de FN FAL; 11= M1911; 12= AK/74.

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'Dé de la chance' : 6, 1

... et des munitions pour mon FAL. Tant mieux, j'en avais peu. Je les rangeais d'un geste expert. Je me relevais et mit le cache-poussière. Il m'allait bien. Je me mirais dans une des glaces et trouvais l'effet assez intéressant. Je transportais le coffre jusque dans ma chambre et le mettais à côté de mon lit. Je clouais de grosses planches devant les fenêtres du rez-de-chaussée afin de les rendre infranchissables. Je nettoyais totalement les lieux, si bien que l'on avait l'impression qu'ils étaient normaux. Ensuite, dans le même souci de rangement, je fabriquais une sorte de repose-arme. J'y posais le FN FAL avec ses munitions.

Bientôt, la bâtisse fut comme neuve. Du moins, autant qu'elle pouvait l'être au cours d'une apocalypse zombie. Une fois cela fait, je quittais ma maison, le 10 rue Ulysse Benne, et allait voir les Bikers qui s'installaient maintenant dans les baraques qu'ils venaient de prendre aux mains des sacs à viande. Je les aidais un peu aussi à déblayer les lieux. Très vite, les deux maisons furent propres et je repartais encore à la recherche de quelque chose à faire.

*Trop fort !!! J'ai rien d'utile à faire pour aider la communeauté !!! Shit !!! Fuckin'world !!! Pfff...*

Je marchais un peu, et décidais d'aller discuter avec Lana, la femme de Paul. Je la connaissais peu et ce serait bien que cela change, pour le bien de notre communeauté comme du mien. J'allais donc vers le 12 rue Ulysse Benne en quête de Lana Rochel...

Après avoir congédier le biker, James se dirigea à grands pas vers la cave. Ses deux pistolets pointés devant lui, il défonça la porte et entra dans l'air enfermer. Un grognement vers la droite puis un poid énorme courant sur lui le firent tomber par terre. Il se débattit dans l'étrainte du zombie et réussit à lui mettre une balle en pleine tête.
Il se releva prudemment pour découvrir une sorte d'armoire cadenassée. Il défonça le cadenas et ouvrit les portes.

1 à 4 : munitions de S&W .44
5 à 8 : Nourriture pour 1 jour
9 à 12 : Un zombie

Je toquais à la porte et attendais. Après un instant, une voix retentit de l'autre côté. Celle d'une petite fille. Ce devait être May, la fille adorée de Paul. Elle parla et je pris ma voix la plus douce possible.

-Qui c'est ? demanda la jeune fille
-Va donc chercher ta maman, petite, j'ai besoin de lui parler. C'est Adam.
-Oki. Je vais la chercher !!!

J'entendis ses petits pieds frapper le sol en s'éloignant. Une minute plus tard, Lana Rochel m'ouvrit la porte et je pus rentrer. Elle me demanda ce que je voulais. Je lui répondais le plus honnêtement possible, même au risque de paraître un peu stupide:

-Je n'avais rien à faire et je me suis dit que ce serait bien de faire connaissance avec vous. Pour tout vous dire, comme je suis tout le temps seul, je pense avoir besoin de compagnie. Donc, je suis venu vous parler. Cela vous dérange-t-il ?
-Non, pas du tout. Je voulais moi aussi vous voir pour vous remercier de veiller sur mon mari. Il est un peu casse-cou, parfois, et ne prend pas la mesure du risque. Il m'a raconté vos aventures et je vous dois une fière chandelle car seule avec May, je ne tiendrais pas.
-Voyons, c'est tout naturel. Il aurait fait de même pour moi !!!
-Je ne sais pas, monsieur Edenfield. Sincèrement, je n'en sais rien.

Je hochais la tête, mais peu convaincu. Je pense que Paul m'aurait tout de même secouru si ca avait été moi. Enfin bon, je ne pouvais pas juger vu que cela faisait à peine une semaine que je le connaissais. Je cherchais rapidement un sujet de conversation et trouvais. Je repris donc la parole:

-Bref, appelez moi Adam. Et j'ai cru remarquer que votre fille appréciait les motos. Après, je peux me tromper...
-Non, en effet, vous avez raison. Elle est fascinée dès qu'elle en voie une. En tous cas, ca ne vient ni de moi, ni de Paul !!!

Je riais un peu en repensant à Paul qui semblait si maladroit avec des choses dans les mains et si dangereux quand il n'avait rien. C'était assez comique...

-Et, comment vous êtes-vous rencontrés, avec ce parisien de malheur ? plaisantais-je

Elle me raconta tout. Nous discutâmes ainsi pendant plusieurs heures, Le temps passait vite et je pris plaisir à parler avec cette femme. Mais elle finit de parler et commenca à poser des questions dont je voulais garder les réponses secrètes de peur d'être rejeté.

-Et vous, Adam, d'où venez-vous ?
-Oh et bien je suis né au Texas. À Austin.
-Et qu'avez-vous fait avant tout cela ?
-J'ai voyagé. Suisse, France, Danemark, Angleterre, Suède et un peu partout aux USA. Ensuite, j'ai travaillé pour les forces de l'ordre du Texas. Et pour finir, j'ai ouvert un salon de tatouage. Je venais à Paris pour en ouvrir un nouveau quand tout a commencé. Je me suis réfugié comme tout le monde et j'ai visité l'Arc de Triomphe !!! Après, je suis vite venu ici et me voilà.
-Et quel travail faisiez-vous au Texas ? demanda Lana.
-Je chassais les criminels. Je ne peux rien dire d'autre.

Je regardais ma montre et m'aperçus de l'heure tardive. Je me levais, remerciais et saluais Mme Rochel pour son hospitalité et allais quitter la maison quand je pensais à une chose.

-Et si jamais May veut faire un tour de moto, n'hésitez pas à me demander.

Lana acquiesca et je sortais de la bâtisse pour regagner ma maison. Je m'y installais confortablement et fermais les yeux en quête d'un peu de ce sommeil si réparateur, la main sur mon couteau Bowie en cas d'attaque surprise...

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#1 'Dé de la chance' : 1

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#2 'Dé de la chance' : 6

James tomba sur quelques boîtes de conserve qu'il empocha avec un grognement. Il retourna chez lui, chargeant son S&W afin d'être prêt.

Nous étions revenu en fin de soirée. Il faisait relativement noir. Le militaire m'avait impressionné. Mais maintenant c'était l'heure de rentrer tranquillement.

Les premiers à nous voir furent les motards qui, même si ils voulaient hurler de joie devant un camion rempli de nourriture et de bière, restèrent très calme. Johnny gara le poids lourd dans un renfoncement du cul-de-sac, précisément dans l'allée d'Adam. Nous descendîmes, vite rejoints par les autres survivants. On était tous impatients d'ouvrir le container rempli de bouffe et de se le distribuer.

Je déscendis du camion en premier. Quand je vis la banane s'afficher sur la mine de tout le monde, je me sentais fier. Paul et moi avions assuré la survie du groupe pou peut-etre 3 semaines, voir plus. Arrivé au portes arrière du camion, je devais etre a peu près aussi impatient que les autres d'ouvrir. En les ouvrant, la joie du groupe avit touché tout le monde. tout le monde était content de voir des lits supplémentaires, 2 groupes élécrtogènes et les palettes de bouffe. Je donnais aussi les armes supplémentaires aux autres gars. autant dire que tout le monde était content, ce soir-la.

Je fus réveillé par le crissement des pneus d'un véhicule. Je me levais de mon lit et allais voir à la fenêtre: Paul et Johnny étaient revenus avec un camion qui, je l'espérais, était plein de conserves. Je remis mon cache-poussière et descendis histoire de saluer les revenants. Je passais la porte et vit le parisien avec des bandages sur l'épaule. J'approchais à grandes enjambées et lui donnais une claque sur son épaule valide. Il sourit en me voyant et je lui dit:

-Tu t'éloignes de moi quelques heures et tu te blesses... Fini, je te quitte plus !!!

Paul se mit à rire et moi avec lui. J'allais ensuite voir Johnny et lui serrais la main.

-Content de te revoir. Tu l'as ramené quasiment en un seul morceau. C'est bien. Maintenant, voyons voir ce que vous avez ramené !!!

Et en effet, les deux gars avaient ramené une belle quantité de bouffe, suffisamment pour nous nourrir tous pendant quelques semaines. Je trouvais ca super !!! Mais Lana arriva et vit les pansements de Paul. Elle engueula son mari puis fondit en larmes. Je regardais l'enseignant réconforter sa femme en me disant que j'étais bien seul.

Avant de prendre ma part, je devais attendre que tout le monde soit là. Les Bikers étaient vite arrivés, si bien qu'il ne manquait que Luka et James. Ils ne mirent pas longtemps à arriver et nous pûmes procéder aux distributions.

James sourit en voyant un pack de bière arriver jusqu'a lui. Il posa sur la table son maigre butin avec dépit et s'isola dans un coin de la pièce. Toutes ces conneries n'étaient plus de son âge...Il se sentait vieux, fatigué, immobile comparé avec ces fringuants adultes qui partageaient la bière entre eux.
James n'était pas réellement de ce groupe.
Il sirota sa bière tranquilement, s'autorisa à parler un peu avec les bikers et s'assit sur son fauteuil pour nettoyer le S&W.

Ma femme et moi avions pris assez d'eau pour survivre plusieurs semaines. Il en restait encore bien assez pour tous les autres. On avait aussi beaucoup de boîtes de conserves, de quoi tenir un moment. J'étais content de moi, malgré le fait que Lana m'en voulait beaucoup. Nous avions déjà des lits propres, et a maison avait été entretenue par ma femme, qui s'était donné ce rôle elle-même. Tout allait bien pour moi. Je rentrai chez nous et allait me coucher, accompagné de Lana et May.

James soupira et maugré quelque chose à propos d'hémoroïdes et de gens se levant tôt. Il monta lentement les marches d'escaliers et s'endormît à même un canapé dans l'espèce de salon du haut.

Je montais me coucher en traînant les pattes, redoutant la journée de demain. En effet, j'avais prévu au cours des semaines qui allaient suivre de construire un mur d'enceinte autour de la rue. Il nous protégerait tous. Mais pour ca, je devais être reposé. Ainsi, je m'allongeais sur mon lit avec les boites de conserves, les munitions et les armes que l'on m'avait distribué.

Je restais encore un peu dans le cul de sac avec les bikers. Je leur ai raconté les affrontements en chemin et la façon dont je me suis "débarassé" du monstre. A la fin de cette veilée, je partis roupiller dans le matelas que j'avais installé dans la baraque a James.

Le lendemain, je décidais qu'il me fallait un chez moi. Je me dirigeais donc vers la maison d'a côté de chez James .Durant l'exploration de la maison, Je trouvais une boite de compresses, du désinfectant et divers outils. Je nettoyais ma nouvelle demeure et la fortifiait, ce qu prit une semaine. Je rejoignis ensuite Adam dans les travaux du mur.

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'Dé de la chance' : 6

La semaine suivant la constructionj du mur, je m'attelais a créer un stand de tir pour apprendre à tirer aux autres personnes. Il n'y avait que 2 Bandidos qui n'avaient pas tiré et ils furent suivis par Paul, Lana et Luka. Tous se débrouillèrent très bien et la sécurité du camp fut encore renforcée.

Pas tout d'un coup, Killian.

Dans l'après-midi, Une femme portant une tenue similaire à Van arriva dans ce qui semblait être l'entrée d'un fort, du moins la construction d'un fort. Cette femme semblait être équipée de couteaux et de petites fioles au niveau de la ceinture, vu la situation actuelle du monde cela était compréhensible. Elle fit lever sa voix et déclara fort et haut aux hommes qui construisaient l'entrée de cette forteresse.

-Des rumeurs circulent que vous avez une radio, je souhaiterais l'utiliser.

Les hommes sur l'enceinte de ce mur en construction la regardèrent, l'un d'eux alla prévenir un des meneurs de ce lieu qui faisait penser à une arche pour l'humanité.